« Juste une ombre » de Karine GIEBEL

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Encore une fois les lignes de Karine GIEBEL nous enveloppent telle une proie, elles fondent sur nous et nous enferment dans un tourbillon d’angoisse et de tension. On retient notre souffle, on s’accroche aux rebondissements, on aime certains personnages, on en déteste d’autres,  on espère, on cri, on pleure. On referme le livre hors d’haleine et on prend plusieurs minutes à s’en remettre.

Bon, vous l’aurez compris : j’ai adoré.

L’auteur nous montre encore une fois sa passion pour le noir et l’angoissant, et son talent pour nous captiver et nous faire frémir.

Dès le début de ce roman j’ai retenu mon souffle et il me semble ne l’avoir repris qu’une fois le livre refermé.  Et je ne vous parle pas des passages ou mon cœur s’est arrêté de battre.

Qu’arrive-t-il à Cloé ? Elle qui a tout pour réussir- la beauté, un job qui lui promet un brillant avenir, un petit ami plus que parfait – pourquoi tout s’écroule, pourquoi personne ne la croit ?

Elle n’a pas rêvé : cette ombre est bien là, partout où elle va, elle entre chez elle la nuit, remplie son frigo, change les objets de place… Malgré son lourd secret, elle n’a jamais été folle, les pieds toujours bien sur terre,  alors pourquoi sa meilleure amie remet ses inquiétudes en question, pourquoi son petit ami la pense folle ? Elle se croyait intouchable,  supérieure aux autres et pourtant ça ne suffira pas.

Elle finira par trouver de l’aide auprès d’un inspecteur qui se souviendra d’une histoire similaire, mais va-t-il réussir à la sauver, à attraper cette ombre… . ?

Un délice d’angoisse !

Merci  Madame GIEBEL pour ce moment de lecture.

Résumé de l’Editeur

« Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.

Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour…
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.
Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard…

Tu commandes ? Apprends l’obéissance.
Tu méprises? Apprends le respect.
Tu veux vivre? Meurs en silence…
»

Ça vous plonge direct dans l’ambiance, n’est-ce pas ? Et bien c’est encore pire que ça.

Bonne lecture

Delphine

 

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